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20 décembre 2017
Ça vous arrive souvent de vous dire: « Si je mange tel aliment, je vaisengraisser », « J’ai envie de cet aliment, mais je dois plutôt manger desbrocolis sans trempette » ou « Ça ne me tente pas de prendre tel aliment,mais je dois le manger »?Même si cette formule de pensée peut s'avérer parfois utile sur une courtedurée pour perdre quelques livres, elle devient ensuite plus pernicieusequ’avantageuse face à une composition corporelle d'équilibre. En fait, agiren concept trop restrictif dévoile que l’on obéit davantage aux stimulialimentaires externes plutôt qu’internes. On se sensibilise plutôt à ce quel’on voit/entend dans les médias, aux règles imposées par certainsrégimes, à des diètes « yoyo » ainsi qu’à nos croyances personnelles ou àcelles des autres… jusqu’à en oublier complètement nos propres besoinsphysiologiques internes qui sont SIMPLEMENT régis par nos signauxcorporels de faim et de satiété.Bien souvent, se priver d’aliments jugés trop caloriques, gras ou sucréspeut même nous pousser à surconsommer des aliments jugés « santé »pour camoufler nos envies. Ces dernières reviendront sous peu en plusgrande intensité.Tristement (mais plutôt heureusement), il est laborieux et même impossibled’exercer un contrôle sur son alimentation à long terme. Un moment oul’autre, on finit par « perdre les pédales » et ainsi dévorer des alimentsjugés interdits jusqu’à se sentir coupable. Ce sentiment de culpabilité minenotre estime de soi et notre image corporelle, nous incitant à adopter denouveau un comportement « hypercontrôlant » face à l’alimentation.